Le contexte économique aura finalement eu raison de la résistance du marché de l’immobilier locatif. D’un côté, il favorise les mouvements afin de réduire les dépenses immobilières. De l’autre, et c’est le facteur dominant pour le moment, il les limite en raison du coût immédiat du déménagement et du manque de perspectives. Les renégociations restent ainsi une alternative forte à la mobilité des entreprises, les propriétaires étant prêts à de franches concessions pour éviter la vacance de leurs surfaces. Au delà de sa disparité suivant les secteurs géographiques, cette situation entraîne l’augmentation du stock disponible de locaux vacants au cours du premier semestre et une correction à la baisse des loyers au travers notamment des mesures d'accompagnement commerciales (franchises de loyer).
Après un cycle immobilier positif, Périal estime aborder « une période plus délicate du cycle immobilier » mais la taille de ses fonds, l’amélioration de leur patrimoine ainsi que « la lisibilité et les performances de l’immobilier par rapport aux autres produits d’épargne sont des atouts positifs pour l’avenir ».
Les prévisions effectuées par la société de gestion ne lui laissent pas présager d’une reprise économique immédiate. Pour autant, son expérience prouve qu’il faut résister aux vents mauvais afin de profiter du rebond économique que nous attendons et qui profitera au revenu immobilier provenant des loyers. Par ailleurs, en replaçant l’immobilier commercial dans son environnement de produit de placement, Périal ne manque pas de souligner qu’il demeure « un placement attractif par rapport à d’autres produits moins rémunérateurs, moins lisibles et plus volatiles ».