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Un attentisme qui perdure sauf chez les grands investisseurs

Cet article a été écrit par Blandine Blanc Durand Publiée le :

La Française Reim constate un double visage dans l'immobilier d'entreprise. D'un côté, l'attentisme du marché locatif est constaté, de l'autre un certain dynamisme commande le marché de l'investissement. La dégradation de la capacité financière des particuliers freine le segment du résidentiel dans le neuf.

A marché locatif bloqué par l’attentisme d’utilisateurs qui privilégient les renégociations de baux et par le recul marqué des grandes transactions (-50 % en un an) s'oppose un marché de l'investissement plutôt dynamique. Sur ce segment, La Française Reim souligne néanmoins l'aversion au risque des investisseurs qui se traduit par les « débuts d'un repricing » des actifs secondaires. La société de gestion cite par exemple la vente de quelques grands ensembles à Asnières ou à Genevilliers où les prix négociés vont procurer aux nouveaux acquéreurs des taux de rendement élevés.

Côté loyer, les valeurs s'ajustent légèrement. Elles baissent autour de 2 % pour les surfaces de seconde main tandis que les mesures d’accompagnement continuent de croître (jusqu’à 30 % des loyers faciaux). Les marchés régionaux marquent également le pas, à l’exception de Lyon qui affiche une très bonne performance.

Depuis le début de 2013, l’immobilier coté sous-performe les actions traditionnelles avec une progression de 14,1 % de l’indice IEIF SIIC France a ainsi augmenté de 14,1 % (dividendes réinvestis) contre 21,1 % pour le CAC 40. Pour cause, les revenus locatifs des foncières restent contraints par la faiblesse de la demande, l’érosion des loyers économiques, ainsi que par une indexation anémiée des loyers.

Le marché résidentiel demeure englué dans une phase durable de stagnation. Sur le marché de l’immobilier ancien, le volume des transactions décroit significativement sur un an (-13,1 %) alors que les prix s'ajustent légèrement (-1,1 % sur un an), tant en Ile-de-France qu’en régions. Malgré des taux bas (3 % en moyenne), l’activité́ subit la dégradation de la capacité́ financière des ménages. Sur le neuf, les promoteurs sont attentistes. Les délais de commercialisation ce qui freine mécaniquement le volume de nouvelles opérations, dont le lancement dépend du niveau de pré- commercialisation.

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