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La Française AM n'attend pas une reprise du marché immobilier avant plusieurs trimestres

Cet article a été écrit par Blandine Blanc Durand Publiée le :

Ni bons, ni mauvais, le marché immobilier français au 1er semestre illustre l'attentisme des investisseurs. Mais leur regain d'intérêt sur quelques opérations jugées risquées montre une diminution de l'aversion au risque.

"La lettre des gestions immobilières" publiée en septembre par La Française AM incite à un optimisme... mesuré.

Fer de lance des nombreuses SCPI de rendement, l’activité locative devrait finalement résister en 2013 malgré un recul de 20% par rapport au 1er semestre 2012 de la demande placée. Une véritable reprise du marché n’est toutefois pas attendue avant plusieurs trimestres, et le marché locatif reste toujours très favorable aux preneurs, au détriment des bailleurs.

Sur le marché de l’investissement, les volumes se sont maintenus (plus de 6 Mds € investis au 1er semestre). Ils devraient même s'accélérer au 2e semestre pour s’établir, comme en 2011 et 2012, autour de 15-16 Md€.

Par ailleurs, si les actifs sécurisés restent privilégiés par les investisseurs, plusieurs opérations « à risque », illustrent le regain d’intérêt des acteurs « value added » et une diminution de l’aversion au risque.

Sur le créneau de l’immobilier coté en France, les foncières sous-performent les indices traditionnels depuis juin 2013 en raison de la remontée des taux obligataires. En août, l’indice IEIF SIIC France a ainsi baissé de 6,57 % sur un mois (dividendes réinvestis), alors que l’indice CAC 40 a diminué de 1,45 %.

Les grandes foncières ne sont pas inquiétées mais certains acteurs plus fragiles peuvent en faire les frais. Les revenus locatifs sont également sous pression. Les bureaux subissent la baisse de la demande placée et ceux du commerce l’atonie de la consommation.

Par ailleurs, l’indexation des loyers s’est avérée plus faible qu’au cours des années précédentes. Enfin, la possible remise en cause du statut fiscal des SIIC françaises forme un élément d’incertitude supplémentaire.

L’immobilier résidentiel résiste. La légère correction des valeurs entamée en 2012 semble enrayée alors que le volume des ventes est en baisse. Malgré un environnement économique et réglementaire défavorable, la demande structurelle de logements dans les zones les plus tendues demeure une puissante force de rappel du marché.

Sur le secteur du logement neuf, après plusieurs trimestres de dégradation, le 2ème trimestre 2013 a été marqué par une légère amélioration des mises en chantier et par une progression de 9,3 % des réservations de logements neufs. Le retour des investisseurs indique notamment une montée en puissance du dispositif Duflot.

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