L'immobilier des entreprises du CAC 40 : Siège à Paris…effectifs en périphérie
L'étude menée par DTZ sur l'immobilier des entreprises du CAC 40 intéressera les sociétés de gestion de SCPI. Au-delà de représenter 27 % du marché francilien de bureaux pour les transactions de plus de 5 000 m² et 36 % pour celles supérieures à 30 000 m², l'étude relève que les grands groupes recherchent aujourd'hui essentiellement 2 créneaux de surfaces : de 5 000 à 10 000 m² pour des déménagements à Paris QCA ou en proche périphérie et de 25 000 à 50 000 m² pour des regroupements à réaliser surtout dans le Croissant Ouest. Si ces mouvements se réalisent, la répartition des sièges sociaux pourrait changer avec une présence moindre à La Défense « sans à l’inverse altérer la suprématie parisienne ».
Les groupes du CAC 40 n’échappent pas au ralentissement de l’activité économique. Du coup, ils ont engagé des plans d’économie et « agissent depuis plusieurs années sur le levier immobilier », deuxième poste de dépense après la masse salariale précise DTZ. Preuve s'il en est, l'étude relève que ces groupes ont été impliqués dans près d’1/3 des transactions d’envergure (surface supérieure à 5 000 m²) signées en Ile-de-France depuis 2000.
Plus en détail, sur les 40 entreprises qui composent l’indice CAC, 16 ont changé de siège social au cours de la dernière décennie. Elles restent cependant encore fidèles à une implantation parisienne avec 23 sièges à Paris dont 18 dans le Quartier Central des Affaires. Pour autant, le souci de rationalisation perdure. C'est pourquoi, ces grands groupes ont loué des surfaces en périphérie afin d'y implanter leurs services opérationnels et les back-offices.
Par ailleurs, leur volonté de regrouper des équipes disséminées sur plusieurs sites dans de grands ensembles immobiliers a favorisé la Première Couronne avec une « demande placée des entreprises du CAC 40 deux fois plus importante qu’à Paris intra-muros sur les 10 dernières années ». France Telecom-Orange par exemple, a massivement investi le sud francilien avec 156 000 m² de bureaux loués (54 000 m² à Arcueil et 69 000 m² à Châtillon). Le nord francilien séduit également. Il a attiré BNP Paribas (Pantin Saint Denis), GDF Suez (St Ouen), Arcelor Mittal, Cap Gemini et Publicis à Saint Denis.
Point intéressant pour les sociétés de gestion de SCPI d'entreprises, l'étude relève que la recherche des grands groupes porte aujourd'hui essentiellement sur 2 créneaux de surfaces : de 5 000 m² à 10 000 m² pour des déménagements à Paris QCA ou en proche périphérie et de 25 000 m² à 50 000 m² pour des « mouvements de regroupement à réaliser quasi exclusivement dans le Croissant Ouest. En terme de perspectives, si ces mouvements se réalisent, la répartition des sièges sociaux des entreprises du CAC 40 pourrait changer avec une présence moindre à la défense « sans à l’inverse altérer la suprématie parisienne ».