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Primaliance

Meyer Bergman lance un méga-fonds de 2 milliards € dédié à l’immobilier logistique européen

Fondée en 2004 par les investisseurs immobiliers néerlandais Ton et Marcus Meijer, anciens dirigeants du groupe MAB créé par Ton Meijer aux Pays-Bas en 1970, Meyer Bergman est une société privée d’investissements immobiliers avec un encours sous gestion de plus de 8 milliards €, spécialisée historiquement dans le développement de projets en immobilier résidentiel, principalement à Londres et dans le sud du Royaume-Uni, ainsi que dans l’immobilier tertiaire à usage mixte majoritairement situé dans de grandes capitales européennes (Londres, Berlin, Oslo, Paris…)

 

Le secteur de la logistique est une diversification récente pour Meyer Bergman, avec un premier projet initié en septembre 2018 dans le nord de l’Italie, le portefeuille « Last Mile », composé de 9 entrepôts de logistique du dernier kilomètre pour un total de 45.000 m2. Mais c’est clairement un passage à la vitesse supérieure pour le groupe avec cette annonce de la création d’une plate-forme institutionnelle paneuropéenne dédiée à ce secteur de la logistique du dernier kilomètre d’une capacité de 2 milliards € -Crossbay- qui sera dirigée par Marco Riva, ancien de Logicor qui a rejoint Meyer Bergman en 2018. Les actifs logistiques sous gestion ont déjà atteint plus de 500 millions € pour le groupe, avec une présence -outre l’Italie- en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. L’idée est de doubler ce montant à horizon 12 mois, à 1 milliard €, avec comme objectif moyen terme un portefeuille de 2 milliards €.

«Nous créons une plateforme institutionnelle à long terme qui fonctionnera parallèlement à notre stratégie traditionnelle de création de valeur. Pour la première fois, les fonds de pension pourront accéder à des actifs de haute qualité, les locataires de grade A étant gérés par un opérateur de qualité institutionnelle. Bien que nous n’ayons commencé notre diversification sur la logistique du dernier kilomètre qu’en 2018, le COVID-19 a souligné à quel point la logistique urbaine est intégrée à tous les aspects de la vie. Alors que les entreprises cherchent partout à réévaluer leurs chaînes d'approvisionnement, nous allons assister à une forte croissance des investissements dans ce domaine. Ce secteur encore peu compétitif nous permet d’assoir notre position sur le marché, avant que la concurrence ne rende les prix moins attractifs », analyse Markus Meijer.

«Aujourd’hui, les locataires sont prêts à signer des baux plus longs et à payer le prix pour des espaces bien situés. De plus, les livraisons du dernier kilomètre représentent une part importante des coûts des détaillants, chaque kilomètre et chaque minute de délai de livraison engendrant des dépenses. Les achats en ligne vont considérablement augmenter dans toute l'Europe, y compris sur les marchés du sud tels que l'Italie et l'Espagne où la pénétration du commerce électronique est traditionnellement plus faible. De plus, les modèles de logistique à flux tendu qui n'ont pas permis d’approvisionner correctement les consommateurs et les gouvernements pendant la pandémie de COVID-19 seront également réévalués. Tout cela mènera à une croissance substantielle de la demande alors que l'Europe repense structurellement ses réseaux de distribution et de chaîne d'approvisionnement », complète Marco Riva.

Publie le 12 octobre 2020
3 mins de lecture
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