SCPI Novapierre Résidentiel : une liquidité retrouvée
La performance finit par payer : au vu de son impeccable track-record, il était somme toute assez surprenant de voir la liquidité de la SCPI Novapierre Résidentiel être contrainte en raison d’un trop grand nombre de demandes de rachats. A fin 2019, juste avant le début de la pandémie de Covid-19, pas moins de 7851 parts étaient en attente de retrait compensé (soit quasiment 10 millions € au prix de retrait), et déjà fin 2016, 12.712 parts étaient inscrites à la vente… mais en combinant distribution de revenu et revalorisation du prix de part, Novapierre Résidentiel aura délivré à ses associés un rendement global de 5,2% en 2018, 6,0% en 2019 et 6,1% en 2020 ! De quoi faire revenir les souscriptions et éponger les demandes de rachats.
Paref Gestion avait engagé il y a deux ans un plan stratégique de redressement de la SCPI Novapierre Résidentiel qui commence à porter ses fruits : revalorisation constante du patrimoine et du prix de la part, politique d’arbitrage dynamique sur les actifs matures libérés de leurs occupants, investissements opportunistes sur de nouveaux actifs résidentiels décotés, commercialisation active de la SCPI. Ce cocktail gagnant se sera traduit à la fois par une performance sensiblement au-dessus de la moyenne des SCPI de rendement traditionnelles pour les associés de Novapierre Résidentiel sur la période récente (+ 40 points de base en 2019, + 80 points de base en 2020) et un retour de la collecte avec 12466 parts souscrites en 2020, faisant mécaniquement revenir les demandes de retraits en attente à 3610 parts au 31/12/2020 (contre 7851 parts en attente à fin 2019). Au 1er trimestre 2021, la collecte semble vraiment repartir avec 6680 parts souscrites, venant intégralement absorber le retrait compensé de 5207 parts. Il ne reste plus de parts en attente de rachat au 31/03/2021: il semble donc qu’après plusieurs années pendant lesquelles le marché secondaire avait été déséquilibré par un excès de demandes de retraits par rapport aux souscriptions, Paref Gestion a réussi à régler le problème sur cette SCPI. Pour la première fois depuis longtemps, le capital social de Novapierre Résidentiel repart à la hausse (+0,77% en un trimestre à 191.567 parts).
Dans le bulletin d’information du 1er trimestre 2021, Paref Gestion se félicite de ces bons résultats à la fois sur le front de la liquidité et bien évidemment concernant la performance du véhicule, avec une nouvelle revalorisation du prix de part de 6% actée au 1er avril 2021, donnant cette année à la SCPI un acquis de performance quasiment équivalent à celle enregistrée sur l’ensemble de l’année 2020 ! La société de gestion détaille d’autre part son programme d’acquisition au cours du trimestre avec l’achat de « deux appartements à un institutionnel cherchant à céder l’ensemble de son patrimoine résidentiel résiduel. Il s’agit d’un appartement de 106 m² situé à Neuilly-sur-Seine près du Bois de Boulogne disposant d’un jardin de 130 m² et d’un studio de 10 m² à Paris, près de l’Arc de Triomphe. L’ensemble a été acheté le 10 février 2021 à 1 050 000 €, soit à une décote estimée de 35 %. » La SCPI Novapierre Résidentiel a « également acquis le 24 mars 2021 un immeuble d’habitation de 280 m2 dans le 15ème arrondissement de Paris pour 2,8 millions €. Ce bâtiment, actuellement haut de 2 étages, dispose d’un potentiel important de surélévation afin d’y créer de nouveaux logements (projet de démolition et reconstruction d’un immeuble de 850 m² de logements). Ce projet sera mené en partenariat avec un promoteur immobilier. »
Le programme d’arbitrages s’est quant à lui poursuivi sans relâche avec -au cours du 1er trimestre 2021- 11 ventes d’appartements d’une surface totale de 805 m² pour un montant global de 7 005 975€ (à comparer à une valeur d’expertise libre de 6 839 400€ et une valeur occupée de 6 500 000€), dont 8 appartements situés à Paris et vendus à un prix moyen de 11 760€/m². D’autre part, des promesses de ventes ont été signées sur 4 appartements en région parisienne (252 m² pour un montant de 1 247 740€), « venant alimenter la réserve de plus-value distribuable dans le futur. »