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Primaliance

Marché des bureaux en régions : une reprise progressive au S1 2021 selon BNP Paribas Real Estate

A l’image du marché des bureaux franciliens, les marchés régionaux repartent après une année 2020 fortement marquée par la crise du Covid-19. Au 1er semestre 2021, ce sont pas moins de 730.000 m2 de bureaux qui ont été placés auprès des utilisateurs sur les principaux marchés régionaux. Soit une progression de 35% par rapport au 1er semestre 2020. Cela reste bien sûr encore assez éloigné des chiffres records de 2019 (le 1er semestre 2021 s’affiche en retrait de 24% par rapport à la même période de 2019), mais la tendance est très encourageante.

Le marché des bureaux en régions, mesuré sur un périmètre de 17 villes (Aix/Marseille, Bordeaux, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice/Sophia, Orléans, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours), repart fortement au 1er semestre 2021. Avec une hausse de 35% par rapport à S1 2020, il retrouve quasiment le niveau moyen des 5 dernières années (-1% seulement par rapport à la moyenne 5 ans). La crise du Covid-19 semble donc presque évacuée sur les marchés immobiliers tertiaires régionaux, même si la situation est assez hétérogène selon les villes. Grenoble, Metz, Nancy, Nice ou Strasbourg par exemple, enregistrent une forte dynamique avec des chiffres S1 2021 au-dessus des S1 2019 et S1 2020. A contrario, des grandes métropoles comme Bordeaux, Lille et Toulouse affichent une situation locative qui reste encore éloignée du régime de croisière pré-Covid (respectivement  -28%, -22% et de -36% par rapport à la moyenne 5 ans).

En termes de surfaces commercialisées, Lyon garde bien sûr son rang de principale métropole régionale avec 126.000 m2 placés, suivie par Lille (80.150 m²), Aix/Marseille (67.700 m²) et Nantes (67.550 m²). Montpellier triple quant à elle son score de S1 2020 avec 54.300 m² placés, et se paye le luxe de doubler Bordeaux (52. 140 m²) et Toulouse (36.110 m²) en s’installant sur la 5ème marche du podium.

Du point de vue de l’offre disponible à un an, qui représente 2,71 millions de m² à la fin du 1er semestre 2021, en progression de 11% par rapport à S1 2020, on peut considérer que la situation est moins sur-offreuse qu’en Île-de-France où la hausse de l’offre immédiate se situe plutôt autour de 30% sur 1 an (à la fin du T1 2021, source CBRE). Certaines villes régionales enregistrent néanmoins des progressions importantes comme par exemple Nice (+31%), Rennes (+30%) et Grenoble (+29%).

« Au-delà de ces chiffres qui sont très rassurants, nous sommes confiants car les régions prouvent leur résilience à travers 3 autres facteurs : d’une part, parce que la demande est en forte augmentation à la fois par un effet rattrapage mais surtout car de nombreux projets qui étaient gelés sont à nouveaux actifs compte tenu d’une meilleure visibilité des entreprises sur le télétravail et les doses de flex retenues, d’autre part, parce que les indicateurs économiques sont particulièrement solides dans les principales métropoles régionales tant en croissance de PIB que d’emplois, enfin, parce que les régions offrent de vraies solutions, boostées par la crise sanitaire, de réductions de coûts pour les entreprises tout en répondant aux aspirations des nouvelles générations qui veulent concilier équilibre entre vie professionnelle et personnelle » estime Jean-Laurent de La Prade, Directeur Général Adjoint en charge des Régions chez BNP Paribas Real Estate.

Publie le 14 septembre 2021
3 mins de lecture
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